Le bleu des mots de Christophe et la radioactivité de Kraftwerk, passés, les vacances, terminées.
15 septembre, c’est la rentrée.
Vieux potes, nouvelles trognes, il adore ce moment de rencontre le gamin.
Parce qu’il est unique et tellement bref. Demain, tout le monde se connaitra depuis, houlà,
au moins quinze ans !
Le surnommé Joe s’est facilement intégré dans la bande.
Et, contrairement à ce qu’aurait pu laisser penser son surnom, c’est le funk qu’il leur apporta.
Quand le gamin entendit pour la première fois Bohannon, «Gittin' off»,
il fut saisi d’un tremblement frôlant la transe. D’autant plus troublant que, dans la foulée,
tout son corps se mit à remuer.
Le truc complètement dingue, complètement hallucinant, c’est que tout cela était exécuté d’une cadence digne d’un métronome et d’une cohérence des gestes quasi parfaite.
«trop super, se dit-il, il suffit que je me laisse aller. Je monter le son, je ferme les yeux, j’écoute, et je me laisse aller.»
Ce n’est pas un style de musique qu’il découvrait, non, mais un style de rythme.
Montez le son, fermez les yeux et bougez les gambettes ! Allez !
Un ami m'appelle et me conseille un album. Après son écoute,
une seule envie: vous faire partager ce plaisir.
Impossible de raconter beaucoup de chose sur cette anglaise : c'est un concept.
Planningtorock, c'est vrais que c'est mieux que Janine Rostron, son nom.
Elle vit à Berlin, et ça s'entend dans sa musique.
Ecoutez, jugez par vous même. Vos avis m'intéressent.
Deux albums pour le prix d'un, c'est bien. Deux albums de Barney Wilen pour le prix d'un, c'est mieux. Mais," un témoin dans la ville" et "jazz sur seine",
c'est le paradis sur terre.
Saxophoniste de grande classe, Barney Wilen a notament travaillé sur plusieurs BO : "Ascenseur pour l'échafaud", "les liaisons dangereuses" et "un témoin dans la ville".
"Un témoin dans la ville", Lino Ventura, sa course folle... Très bon film d'Edouard Molinaro. Et en plus, le Wilen qui s'invite dans la BO !
"Jazz sur seine", le swing, l'interprètation de Barney Wilem. Rien à dire.
Quand on est devant autant de talent, schutt... écoutons.
Ca sentait bon l’été.
Au bahut, c’était semi-liberté; tout le monde dans la cour.
Toutes les classes étaient désertées. Enfin, presque toutes : la classe de musique, elle, subissait une affluence peu commune. Etant la seule équipée d’un électrophone,
ceci devait expliquer cela.
Et c’est par là qu’il se dirigeait le gamin. Vers la classe de musique.
Depuis l’écoute d’Aerosmith, ses cheveux semblaient pousser plus vite.
Pendant qu’Eddy Mitchell leur parlait de crédit et de stéréo, Jean-Luc, son poteau,
n’eut pas de mal à s’imposer aux groupies du gominé.
A l’écoute de la galette de vinyle de son pote, le gamin fut scotché, puis dé-scotché, puis scotché au plafond, bref, si agréablement déstabilisé. Et la question, «mais… c’est qui ?», hurlée.
«Un disque de mes vieux, Carlos Santana, «Abraxas»».
Quand on est un gamin de 14 ans, que l’on vient de ressentir de telles sensations, comment ne pas tomber, ne serait-ce que de la pochette, amoureux de cet album ?
«Merci Jean-Luc.»
Changement de style musicale. Une minette folkeuse, Michelle Schocked.
Si mes souvenirs sont bons, elle a opté pour ce nom suite à une interpellation musclée de la police pendant une manif.
Cet album rassemble des morceaux de grande qualité dont le "the L&N don't stop here anymore".
L&N étant la ligne de chemin de fer ralliant Louisville à Nashville. Ce morceau, composé par Jean Ritchie, fut repris de nombreuses fois par des artistes de la classe de Johnny Cash, Kathy Mattea...
Michelle Shocked a une voix assez envoutante, assez "folkeuse"
qui, selon moi, est parfaite pour l'exercice.
Imaginons un gamin de 14 ans, peinard, posé sur un canapé. Un grand rentre dans la piéce, balance une galette sur l'électrophone et explose le potard du volume.
Avant, le gamin n'avait entendu que la radio,
les grandes ondes : Claude François, Mike Brant, Sheila, que du lourd, quoi...
Sur l'électrophone, c'était "get your wings", d'Aérosmith, qui tournait.
Le gamin, il a pris la radio et l'a jeté par la fenêtre.
Si.
Autrememt, j'adore cet album. Rien de collector, c'est rock, hard-rock, glamrock, blues ?
Je ne sais pas. Mais à écouter à fond. Comme le gamin.
128 KBits, snif...
Dans les années 70‘s, Detroit était le temple du Rock garage et les «Frijid Pink»
sont un bon exemple de ce style.
Fondé en 1967 par cinq gars de Detroit, les «Frijid Pink» sortent leur premier album éponyme en 1970. La petite histoire veut que, restant 4 mn d’enregistrement pour cet album, ils ajoutèrent, en une seule prise, le célèbre morceau «House Of Rising Sun»…qui fut le «carton» de l’album.Comme quoi…
A l’époque, un groupe encore inconnu, «Led Zeppelin» (ex New Yardbirds), fait leurs premières parties.
Cet excellent album, mélange de rock, blues, rock Psychédélic doit faire partie, selon moi,
de toutes bonnes discothèques.
Bon, quand il faut se lancer, faut se lancer.
Ouverture du bal avec
Johnny Rivers et le fameux album "John Lee Hooker".
Nostalgie, quand tu nous tiens. Le Kouz doit avoir les larmes aux yeux.
Pour moi, cet album, c'est mon adolescence, une R16 TX déboulant à 150 kms heure sur l'autoroute, le radiocassette à fond.
L'album John Lee Hooker est un hommage au bluesman du même nom.
Il fut enregistré, en live, en 1967 au Whisky A Go-Go de Los Angeles. Y figure l'incontournable "Sunny", repris de nombreuses fois et que le grand public découvrit avec le groupe Boney M.
A vous lire !
Enjoy !
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Tout nouveau, tout beau... enfin, j'espère.
A bientôt,
R
