lundi 27 juin 2011

La Souris Déglinguée - La Souris Déglinguée (1981)

Ce groupe, c'est une copine qui les connaissait qui me les a fait découvrir.  
Ils venaient squatter chez elle quand ils tournaient sur Lyon.     
On a, à l'époque, tout lu sur ce groupe.        
De droite, extrême, de gauche, extrême.        
Je ne sais pas, mais leurs textes parlent de la vie.           
De la vie des jeunes de l'époque qui n'a, par ailleurs, pas beaucoup changé.       
Tout ce que je sais, c'est qu’à cette époque, ça pogotait grave sur leurs morceaux.      
Rock ! Ils sont rocks !          
Bon, je ne vais pas en faire des caisses,             
écoutez et jugez par vous-même.       


vendredi 24 juin 2011

Kate Bush - The kick inside (1978)

Amoureux ?         
Bien sûr, il l’a été le gamin.             
Souvent.                    
Tout le temps.                   
Mais en ce début d’année 78, c’est pas pareil.         
C’est obsessionnel.           
C’est un ange ou, mieux encore, une fée.            
Quelle force a poussé le gamin à entendre sa mélodie ?                           
Qu’a-t-il donc fait pour recevoir un sort si harmonieux, si agréable ?   
Aussi doux.                   
Mais, qui est-elle ?                    
Et pourquoi l'appelle-t-elle James ?          
Et puis, treize titres sur cet album, c’est un signe, non ?          
Pas le hasard, si ?         
Maintenant qu‘ils se connaissent mieux, il va devoir la présenter aux potes…   
Mais supportera-t-il de la savoir en compagnie d’autres mecs ?         
Ce dont il est certain, c’est que, quoi qu’il arrive,             
elle influencera son futur, "la" Kate Bush.           
Merci Mr David Gilmour.           
Car, sans vous, elle ne se serait jamais arrêter sur nos platines, la fée.         



mardi 21 juin 2011

Jacques Brel - Brel (1977)

L’année 77 a aussi été la sortie de cet album.   

C’était incontournable. Il fallait que je vous parle de lui.   
Lui, c’est des centaines d’heures d’écoute.      
Lui, c’est des textes ciselés lus, déchiffrés, décortiqués, analysés.     
Lui, c’est des compositions tellement chiadées, si complexes et pourtant si simple   à réceptionner, tellement modernes.   
Lui, Jacques Brel.            
Et puis cet album, que l‘on retrouve le plus souvent sous le titre «les marquises»       
et que je nomme, personnellement, «Brel»       
(je ne vois pas le titre «les marquises» sur la pochette).         
Un très grand retour.      
Le dernier.     
Jacques Brel enregistre cet album en directe malgré le crabe qui lui dévore les   poumons.       
Il enregistre un disque splendide.     
Il faut l’écouter.  
Pas l’entendre, l’écouter.     

L’abum ici proposé contient 5 bonus : «Sans Exigences», «Avec Elégance»,      
«Mai 40», «L'Amour Est Mort», «La Cathédrale»        



lundi 20 juin 2011

Starshooter - Pin-Up Blonde EP (1977) - Starshooter (1978) - Get Baque EP (1978)

La Gauloise circulait de main en main.    
Faut dire qu’ils n’avaient pas trop de thunes, le gamin et ses potes.    
Ils aimaient se retrouver au pied de l’immeuble.               
Faire des tours de «brêlons», mater les minettes,   
se prendre pour des caïds…                                                 
Bref, zoner.             
Lui, un vieux de 22 ans au moins, voisin du gamin,          
ils aimaient bien discuter avec.                 
Il faut dire qu’il avait fait pratiquement le tour du monde…       
En «deuch»!                 
Camionnette, certes, mais en «deuch»!!!       
Après les avoir fait rêver pour la énième fois, il leur propose de passer, ce soir,        
au ciné du quartier, l’«Ariel».   
Il y a un groupe qui joue. Il les connait.      
«C’est des Lyonnais, ils sont bons, vous verrez»                  
«Ouais, mais ils font quoi comme style de zique ?»       
«Du rock, et ça déménage»         
«Comme Téléphone ?»             
«Non, eux, ils sont plus rock and roll. C'est un peu plus violents…        
Mais, venez, vous verrez»         
En tout, ils devaient bien être 50 pélos à ce concert              
50 à en prendre plein la tête.             
50, debout, en transe.        
50, sautant dans tous les sens.                
50 à gueuler les refrains.                 
50 à gueuler leur nom.             
Starshooter ! Starshooter !          
50, mais que ce fût bon.     
Comment il avait dit, le voisin ? A oui, ça déménage…         
Lui, le gamin, en écoutant Starshooter,
il avait plutôt eu l’impression que les meubles, il ne les déménageait pas,
non.                   
C’est par la fenêtre qu’il les jetait.       
Directement .       
1977 ? Année Rock pour le gamin. Très Rock.         


Comme il m’est difficile de vous proposer un LP de 1977 des Starshooter        
(Le premier date de 78) , je vais vous proposez 3 disques qui, à mon sens,               
sont bien représentatifs du groupe à cette époque.              
Le premier; qui est également leur premier,             
de 1977, est un EP : «Pin-Up Blonde» proposant en face B, «Quelle Crise Baby».      .
Le second, leur premier LP, de 1978, «Starshooter».             
Le troisième, un autre EP, le fameux «Get Baque»                           
que vous auriez dû retrouver sur l’album «Starshooter».                            
La maison de disque EMI l’a retiré en dernière minute (tellement en dernière minute,     
que le titre est imprimé et barré sur la pochette).                        
Les Beatles faisant également partie de leur catalogue,                         
le titre «Get Baque» était jugé trop irrévérencieux envers les scarabées.               
Ce qui est tout à fait exact…                    
Et tout à fait jubilatoire.                    













vendredi 17 juin 2011

The Alligator Records - 40th Anniversary Collection (2011)

Il y a 40 ans, Bruce Iglauer fondait le label «Alligator Records» à Chicago.      
Ce n’est pas qu’il tenait tant que ça à un label, mais son groupe préféré,      
Hound Dog Taylor & The House Rockers, venait de se faire jeter par son propre label,  
Delmark Records. Bruce Iglauer voulut les enregistrer à tout prix.       

Il les enregistra.         
La suite, les fans de Hound Dog Taylor et de blues la connaisse :    

cet album est devenu  mythique.                                   
Aujourd‘hui le label «Alligator Records»   
est reconnu comme le plus grand label de blues de la planète.   
Pour fêter son quarantième anniversaire, Bruce Iglauer nous offre une perle.            

Enfin, deux, puisque de double album il s’agit.          
Je ne m’amuserais pas à faire une liste exhaustive de tous les artistes qui figurent sur

ces 2 galettes, je vous laisse le soin de les découvrir.    
Certes, beaucoup de noms d’artiste figurant sur cet album seront inconnus  
à ceux qui ne sont pas ultra-spécialisés dans ce genre de musique

(et j‘en fais partie) :  
le Blues.  
Mais je peux vous garantir que c’est du lourd.     
Dans tous les sens du terme puisque 400 MB de zique + artwork intégral        









jeudi 16 juin 2011

Téléphone - Téléphone (1977)

Vu le fanatisme qu’il portait aux Rolling Stones, le gamin,    
il lui était impossible de passer à côté de ces riffs,     
sans tendre une oreille plus qu’attentive.             
L’effet fût, comme le Banania, instantané : il aime, il adore, il…           
Mais, bizarre… Il comprend l’anglais ? Ouais, bizarre…      
Quoique… Normal, vu que c’est de l’anglais, mais… En français…              
Alors,             
Oui ! il va hurler dans l’hygiaphone, histoire de renouer le contact.            
Oui ! métro, ras le bol ! Même si, dans sa ville, il n‘y en a pas de métro.          
Non ! lui aussi, il n’a pas peur de mourir.            
Pas plus qu’on l’empêchera de rêver !             
Et pis, il s’en f’rait encore bien une p’tite gratuite… De partie de flipper.          

Television et Téléphone, ça ne pouvait que fonctionner.          
Et ça a fonctionné.       
Parce que, c’est en faisant la première partie des premiers,            
que les seconds se sont fait une grosse réputation.           
Et c’était en 77.           


mercredi 15 juin 2011

I Am Kloot - Play Moolah Rouge (2008)

Prenez un zest de Bob Dylan. A cela, ajoutez deux tranches de Leonard Cohen.   
Ajoutez deux tiers de Pop anglaise pas trop alcoolisée,    
saupoudrez de musique folk et «Shakez» le tout délicatement.      
Complétez le tout d'une belle journée, chômée de préférence,    
un bon canapé, et vous serez enfin prêt à savourer un «I Am Kloot».    
Parce que ça se sirote, un «I Am Kloot».       
On ne se l’envoit pas comme ça, d’une traite, un «I Am Kloot» !      
Bon…    
Kloot ? Ne cherchez pas, ça ne veut rien dire.    
Ils sont de Manchester, ce qui m’attirera, au moins, les footeux.    
Avec 7 albums à leur actif, ils roulent leur bosse depuis 1999    
et rencontrent un joli succès, même s'il reste relativement confidentiel.    
J’écoute ce groupe depuis déjà quelques années, et ils ne m’ont jamais déçu.     
En sera-t-il de même pour vous ?     
Attention !: ce produit a une teneur en sucre très élevée. Il est fortement déconseillé  
aux personnes souffrants de diabète.   





mardi 14 juin 2011

Patti Smith Group - Radio Ethiopia (1976)

L’année 77 a bien commencé.  
Il a prit une galette dans la tête, le gamin. Entre les oreilles. Réception, impeccable. 
Et, putain, quelle galette !                          
D’ailleurs, ce n’était plus une galette qu’il prenait dans la tête, le gamin, non,       
mais bien une tarte dans la tronche         
Cette nana lui proposant d’interroger les anges, il le fit.           
Et, ce soir là, il les a vus, les anges. Il les a vus.

Puisque je vous le dit !                        
L’année 77 a bien commencé.            
Il a acheté l’album de Patti Smith, «Radio Ethiopia», le gamin.         




dimanche 12 juin 2011

Stinky Toys - Stinky Toys (1977)

Je profite de la sortie du "tribute album", "Jacno future",     
pour rappeler qu'il était le fondateur des Stinky toys.     
Compositeur et guitariste, Il était accompagné d' Ellli Medeiros (chant et textes),      
Bruno Carone (guitare),       
Albin (basse) et Hervé Zenouda (batterie).                 

Bon, l'ami Jimmy me repproche d'avoir eu une grosse crise de flemme sur mon "post".   
Il n'a pas tord.        

Les Stinky Toys. Une participation à un concert en 76 à Londres, un coup de bol, un disque en 77 : "Stinky Toys".   
Une bande de dandys punk rock, plus rock que punk, selon moi,      
et, mine de rien, du talent.      
Comme il fumait beaucoup de Gauloises, le Quilliard prit le nom du père du logo    
des "Goldos", le graphiste Jacno.    
Les Stinky Toys sortirent un 2ème album en 79 et se sépareront cette même année   
Elli et Jacno feront une carrière à la fois en duo et en solo.   
Jacno fut connu du grand public, avec son morceau "rectangle",          
gràce à la pub pour un chocolat instantané.                   
Celle avec le gros bonhomme : Groskuik.      
Jacno nous a quitté en novembre 2006.  



 

vendredi 10 juin 2011

Jacqueline Taïeb - The Complete Masterworks Of "The French Demoiselle" - (2002)

L’été 76 pointe à l’horizon et la «Varietfolk» sur L.A de Nicolas Peyrac pleure dans tous les  transistors depuis quelque temps.            
Mais là, il est 7 heures du mat' et il faut qu’il se lève le gamin : bahut.     
Lui sait où il a mis sa brosse à dents et son pull-over rouge.             
Bon sang, depuis deux jours, depuis qu’il l’a entendue,       
cette chanson lui trotte dans la tête.          
C’était à la vogue de son quartier, au karting.                              
Même couverte des «allez, roulez, roulez jeunesse, on aime la vitesse !»,      
ce morceau est arrivé à lui hanter l’esprit.     

Il date pourtant de 1967.       
Peut-être se reconnait-il dans les paroles ?                      
Alors, le gamin, il l’a cherché ce disque. Il l’a cherché. Il ne l’a jamais trouvé.          
Mais il ne désespère pas, il le dénichera bien un jour.                      





jeudi 9 juin 2011

dizzy gillespie - Free Ride (Composed And Arranged By Lalo Schifrin) (1977)

Quand Dizzy rencontre Lalo, ils nous offrent une perle.   
Pas grand chose à raconter sur cette galette.      
C’est parfait. C’est tout.     
Si j’avais à définir cet album sur son style ? Je le classerai au rayon…    
Soul Music.       
Oui, Soul Music.              
Il y en a de l’âme.      
De la bonne.     
Mais bon, à vous de juger.     




mardi 7 juin 2011

Nino Ferrer - Métronomie (1971)

«C’est quoi cette pochette ? Alice au pays des merveilles ?»     
«C’est Nino Ferrer, tu connais pas ?»          
«Mais si, j'connais… C‘est sympatoch ce qu‘il fait. «Les cornichons»,
z‘avez pas vu Mirza, lalalalalala !. J‘aime bien…»        
«Ouais, mais celui-là, il est différent… Si tu veux, j’te l’prête. Il est à mes parents,      
mais, j’te l’prête.»   
«Bon, d’ac !»                
Ce qu’il ne savait pas, son pote, c’est que le prêt a bien failli devenir un don.     
Le gamin, quand il a écouté «Métronomie», il a ressenti, sur ce seul disque,               
tout ce qu’il avait ressenti ces dernières années,          
mais sur 83,5 albums différents !        
Il adore ce mélange de jazz, pop, psychédélique, rock, folk qui le transporte hors de cette ville, de cette crasse, comme le lui dit si bien Nino.      
Le gamin, il lui faudra sans doute toute sa vie pour oublier qu'il l'a aimé ce Nino.      






lundi 6 juin 2011

Gruppo Sportivo - Back To 19 Mistakes (1977)

Grand écart à nouveau. De Benson à Gruppo Sportivo.   
C'est l'été ! Et Gruppo Sportivo est un groupe que j'écoute en été.  
Ils ne se prennent pas au sérieux, sont drôles et leur petite sauce est plutôt réussie.   
Néerlandais, ils optent pour un nom italien. Ils naissent pendant la période Punk,   
mais associe ce style à de la Pop joyeuse. Leur morceau le plus connu restant,
je pense, "Beep beep love".  
Bref, c'est frais, ravigotant et sportif.                                


samedi 4 juin 2011

George Benson - Jazz On A Sunday Afternoon (Vol.1) (1973)

Le premier volume de la trilogie "Jazz on sunday Afternoon".            
Le père Benson, accompagné par Mickey Tucker au piano, Al Harewood à la batterie    
et George Duvivier à la basse, nous emmène dans un univers d'une très grande beauté    
et d'une qualité exceptionnelle.            
A siroter avec modération, risque d'enivrement certain.           

A noter : 4 pistes, mais totalisant 45 mn de délice pur. Petite précision également, pour ceux  qui ne l'auraient pas compris : je suis un immense fan de George Benson.          
Surtout de ses  différentes périodes "jazzy".