mercredi 30 novembre 2011

Peter Gabriel - Passion (1989)

GRAND JEU SANS FRONTIÈRE DES BLOGGERS MANGEURS DE DISQUES !!!
Mercredi : jour des enfants
Aujourd'hui, mercredi; jour des enfants.     
Plutôt que de rechercher désespérément un album pour gamins sur le net,   
j’ai choisi de vous proposer le disque que ma fille,  
alors qu’elle n’avait que 6 ou 7 ans,        
me demandait le soir pour s’endormir; elle l’adorait.            
Allez savoir ce qui se passait dans sa tête à l’écoute de cet album.           
D’autant plus que sur cette galette, certains titres sont plutôt sombres.               
Mais elle l’adorait.                       
Et il était efficace ce disque.                            
Car, très vite, la petite miss sombrait dans de doux rêves.     
Quelle jubilation également de savoir que je n'aurais pas un centime à versé       
à Chantal Goya, Dorothée ou autres chanteuses débiles pour enfants de l'époque.        
La petite miss est aujourd’hui une grande miss de 22 ans.              
Et je crois savoir que cet album fait partie, parmi des tonnes d’autres, de sa discothèque. 
Vous qui avez des enfants en bas âge, essayez, vous verrez bien.         
Surtout que le couché de la progéniture est souvent un moment difficile à passer…           
Non ?          

PS : à tous les ultras cathos, merci de ne pas foutre le feu à mon blog, ça m'arrangerait




lundi 28 novembre 2011

Culture Dance, Vol. 1 - Compilation (1994)




GRAND JEU SANS FRONTIÈRE DES BLOGGERS MANGEURS DE DISQUES !!!
Lundi : l'album le plus craignos, mais ah que je l'aime

Il est vraiment craignos cet album mais, ah! que je l’aime.  
Et bien oui, le disco, c’est craignos.   
Et pourtant.          
Et pourtant il m’arrive très souvent, dans mes playlists,                 
de glisser un petit tube disco entre, par exemple,                                  
«The Magnificent Seven» des Clash          
et «Andy Bassapella» de l’album RE des Mitsouko,          
histoire de plonger ensuite dans un bon petit set Funk.                             
Et puis, pour peu que cette playlist tourne un soir de fête,                             
quel immense plaisir que d’assister à la réaction des convives.   
La gène tout d’abord.        
Que faire ?                                    
La moquerie ensuite.                               
C’est complètement nul, c’est ringard, ça craint.          
Enfin, l’amusement.       
Enfin.                                                                                                       
Les mains commencent à claquer la mesure, les pieds à bouger.   
Puis, les corps se mettent en mouvement,                        
des sourires pointent sur les lèvres,                 
laissant la place aux rires pour rapidement finirent en éclats de rire.             
Et il ne faut pas très longtemps, en règle générale,                   
pour que le refrain soit repris en cœur,                   
hurlé.                                                             
«Aaah Freak out! Le Freak, C'est Chic.                        
Freak out!        
Aaah Freak out! Le Freak, C'est Chic…»                                               

Voilà, il est vraiment craignos mon album mais, ah! que je l’aime...un peu.               
Allez, ne l’oublions pas, la musique c’est, aussi, pour faire la fête.                         


vendredi 25 novembre 2011

Téléfax - Des courbes de choses invisibles (2003)

Téléfax.    
Voilà un groupe…     
Non.                              
Voilà un gars, Franck Valayer, un toulousain faiseur de mélodies, de sons,
bidouillant par ci, bidouillant par là.      
Un expérimentateur.          
La bidouille n’ayant qu’un temps, et le moment devenant sans doute propice,       
il décide de rejoindre Francisco Estevez,          
bassiste du groupe Expérience,             
afin de créer le groupe…       
Non.                                                                                        
Pendant quatre ans,           
ils recrutent Thomas Mery (Guit, Chant), Guilhem Molinié, Cédric Sauvestre,  
Ben Ruffié (Batterie), Mika A., Marielle Martin,          
composent, construisent, jouent, mixent…        

Une longue gestation pour accoucher                     
de 11 opus, mais une seule âme; «Des courbes de choses invisibles».         
Leur musique est expérimentale, leur univers, immatériel.        
Déterminer le style de ce groupe n’est pas évident,                         
il ne rentre pas dans une case.                 
Ou alors, dans plusieurs cases.           
Ce qui est clair pour moi, c’est que ce groupe me transporte,         
voire me téléporte, me téléfaxe.                       
Alors si une petite téléportation vous branche, n’hésitez pas.                           
Enfin, une petite question ne s’adressant qu’aux informaticiens.                            
Le dernier titre de l‘album s‘intitule «0111101011010000»,             
pouvons-nous traduire cette suite binaire en quelque chose de plus compréhensible  
à un individu lambda ?                  
Vous avez deux heures.                      



mercredi 23 novembre 2011

Kenneth Bager - Fragments From A Space Cadet (2006)

Vous faire un long discours sur Kenneth Bager,  
oui, j‘aimerais bien.        
Seulement voilà,          
je ne connais pas grand-chose du bonhomme.    
Pour vous faire une présentation un peu plus poussée,          
j’ai pourtant passé de longs moments sur cet engin équipé d’un écran       
et qui, on ne sait pas par quel miracle,         
vous trouve absolument tout sur tout,                  
comme à la Samaritaine…                   
Sauf quelques infos sur le Bager.                     
Mais, tout de même, je peux vous dire que l’homme est suédois,        
qu’il a débuté sa carrière comme DJ, puis est passé à la composition.         
Et quelles compositions.          
Cet Album, "Fragments From A Space Cadet", c’est un vrai bonheur.   
Musique électro mariée à de l’accordéon,       
du violon joué par Monsieur Jean-Luc Ponty,            
enrobée de merveilleux chants de Julee Cruise ou Camilla Munck,      
voire accompagnée d'une guitare façon Ry Cooder interprétant la BO de Paris, Texas…
Bref, l’exemple type d’une œuvre hyper originale.      
Kenneth Bager nous entraine dans son univers.     
Et cet univers est tellement étonnant que,                      
à chaque fois que j’écoute cet album,              
je retrouve cette sensation d’enfant                       
qui vient d’apercevoir le jouet magnifique dont il rêve,       
exposé dans la vitrine du grand magasin. 



lundi 21 novembre 2011

David A. Stewart - "Lily Was Here" (1989)

Evoquer le nom de David A. Stewart, en règle générale,    
laisse l‘interlocuteur perplexe.            
Mieux vaut évoquer le nom d’Eurythmics ou de sa muse de l‘époque,   
Annie Lennox , tout le monde connait.       
Et pourtant, même si Annie Lennox est bourrée de talent,      
Eurythmics n’aurait sans doute jamais connu le succès qu’il a vécu sans David A. Stewart.  
Car le bonhomme est un sacré musicien,        
compositeur et producteur.            
Mais revenons à nos moutons, l’album «Lily Was Here».          
Nous sommes en 1989 et Eurythmics est sur le point de se séparer.        
David A. Stewart fonde le groupe «The Spiritual Cowboys»        
et Annie Lennox commence une carrière solo.            
Le premier projet musical solo de David A. Stewart est la BO d’un film Néerlandais,    
«Lily Was Here».          
Et, les années 80 marquant le retour en force d‘un instrument,     
le saxophone,        
Davis A. Stewart fait appel à une praticienne de talent de cet instrument,     
Candy Dulfer.          
Et du talent, la miss en a à revendre.    
Fille de saxophoniste,          
elle a débuté sa carrière à l’âge de 12 ans,            
joué pour Madonna, Prince, Pink Floyd,          
Van Morrison,               
participé à plusieurs festivals de jazz, même si, pour le coup,               
n‘est pas très appréciée des jazzmen qui la trouve trop «lisse».       
On trouve également, sur cet album,         
une apparition de la miss Lennox          
sur le titre «Here Comes The Rain Again»,
enregistré 6 ans auparavant pour l'album d'Eurythmics "Touch" qui,         
avec le titre «Lily Was Here», rencontra un certain succès à l‘époque.   
Cet album étant une B.O.,          
je conseille fortement une écoute intégrale de celui-ci         
pour profiter pleinement de son «histoire».      


mardi 15 novembre 2011

David Bowie - "1.Outside" (1995)

Bon,             
je ne vais pas user mes doigts et mon clavier                  
pour vous faire la bio du Sieur David Bowie,         
je pense que tout le monde la connait.                                     
Mais je ne peux pas faire un blog sur la musique    
sans présenter cet album dudit monsieur.                      
Parce qu’il est particulier cet album.                 
Particulier parce qu’il marque, à l’époque,            
le retour de David Bowie.           
Le retour d'un Grand David Bowie.         
Particulier, parce que Mister Bowie retrouve son acolyte des débuts,       
Brian Eno.                  
Particulier parce que cet album,     
c’est une histoire avec un personnage, Nathan Adler.    
Particulier, parce que ce personnage est un détective paumé.         
Particulier car ce détective enquête sur une nouvelle forme d’art : l’Art Crime.  
Particulier car son enquête porte sur une jeune fille  de 14 ans,    
dernière victime de cet art ,    
Baby Grace Blue.          
Particulier car l’ami Bowie nous entraine dans une histoire de dingues, 
composée et interprétée d’une manière tout aussi dingue.    
Particulier parce qu’à la fois pop et électro,      
mais ou l’on peut entendre également des sonorités jazzy, voire carrément indus.    
Particulier, parce que je n’ai jamais vu quelqu’un rester tiède face à cette galette :    
soit on déteste, soit on adore.    
Bref,          
vous aurez compris dans quel camp je me situe :  
J’adore.