GRAND JEU SANS FRONTIÈRE DES BLOGGERS MANGEURS DE DISQUES !!!
Samedi : c'est les emplettes, ramène ce qu'il y a de mieux
C’est les emplettes, ramène ce qu’il y a de mieux…
Non mais, il ne lisent pas les journaux nos gentils organisateurs ?
Ils ne regardent pas les infos à la télévision nos G.O. ?
Ils marchent dans la rue les yeux fermés, les gars ?
Mais c’est la crise !!!
La grande dépression !
Les banques, Joni et autres profiteurs ont réussi la manœuvre, la leur !
C’est la fin !!!
Pour nous.
Et elle ne date pas d’hier, la crise,
que nenni.
Tenez, moi, mes dernières emplettes c’était…
C’était…
Attendez, je vérifie dans la poche de mon pardessus râpé,
celui du père de Daniel Guichard que je tiens à remercier de sa bonté,
je crois que j‘ai gardé le ticket de caisse en souvenir.
Bingo !
Confirmation, ça ne date pas d’hier.
1996, vous vous rendez compte ? C’est pas malheureux ça ?
Bon, j’avais fait une folie ce jour là.
Un double, je m’étais payé un double album.
Quand j’y pense, ça me fout la chair de poule; j‘étais vraiment inconscient à l‘époque.
Ha oui, je me souviens même qu’à la caisse, au moment de régler,
la caissière m’avait précisé qu’en cas de règlement par chèque,
il me serait demandé 3 pièces prouvant mon identité, 3 justificatifs de domicile,
mes 4 dernières fiches de paye et une attestation de la banque comme quoi
mon compte était crédité d‘une somme suffisante pour couvrir le règlement de mon achat.
Elle ne date pas d’hier la crise.
Remarquez, aujourd'hui, c'est plus simple,
la quasi totalité des français sont interdit de chéquier
Mais ce double album, il me le fallait.
C‘était vital.
C’est un album incontournable je pense, un album down tempo.
Attention, pas de Down Tempo, mais down tempo…
C’est subtil, mais je tiens à être précis.
Il a été conçu pour les siestes crapuleuses, c‘est certain.
Ou plutôt, disque 1, sieste crapuleuse, disque 2, sieste tout court.
Un chouette programme quoi !
Et puisque vous faites vous aussi vos emplettes, en bon vendeur,
franchement, sans aucune hésitation, je vous le conseille,
non, je vous l‘impose.
Et puis, un des moyens, et ce n’est pas le seul sans doute, de la combattre cette crise,
n’est-ce pas la gratuité ?
Je vois que ce dernier argument... hein ? hein..?
Enfin, parce que je sais que parmi les blogopotes,
certains sont pointilleux et me réclament les tracklists, pour eux, c’est ici que ça se passe.
Vous verrez, que du balaise.