mardi 6 décembre 2011

Buckwheat Zydeco - Menagerie (1993)

A tous ceux qui pensent que l’accordéon c’est nul et ringard, je dis :  
écoutez cet album, votre jugement devrait évoluer.       
Sous son look à la James Brown, Stanley Dural Jr.,          
plus connu sous le patronyme de Buckwheat Zydeco, cache un bluesman.     
Et accordéon plus blues égale du Zydeco.              
Louisianne oblige, du Zarico en français.          
Un vieux, très vieux style de musique né, donc, en Louisiane dans les années 30,        
lui-même fils du rythme "La-La".   
La caractéristique principale et obligatoire de celui-ci              
est que l’accordéon en est la star.            
Point de Zarico sans accordéon.                      
Et sans parole en français, s‘il vous plait.                  
Même si, au fil du temps, le créole finit par s’imposer à la vieille dame,     
la langue française.         
A 64 ans, Buckwheat Zydeco, qui débuta sa carriére dans les années 70,             
continue de faire tourner les têtes et les corps.              
Il a la patate.                         
A son compteur ?                         
Une grosse dizaine d’albums et 2 «Grammy Awards».          
Ne peut pas mieux faire le Monsieur, franchement.                         
Dans sa ménagerie, présentée ici, 11 bêtes,                                       
11 titres représentant le travail du Sieur sur 3 années,
de 1987 à 1990.        
Et je ne vous ferais pas la liste de tous les musiciens qui interviennent sur cet album,       
il me faudrait au moins 3 pages de blog.        
Gérard Blanchard n’a plus qu’à aller se rhabiller.        


dimanche 4 décembre 2011

Tout Le Monde Il Est Beau, Tout Le Monde Il Est Gentil (B.O) - VA (1972)




GRAND JEU SANS FRONTIÈRE DES BLOGGERS MANGEURS DE DISQUES
Dimanche : le jour du seigneur.


C’est dimanche, c’est le jour du seigneur.     
Voilà un sujet qui m’intéresse, le seigneur.          
Chez moi, je veux dire lorsque j’étais enfant, on n’en parlait pas du seigneur.    
Non.                         
Pas de bible.                     
Ou alors toute petite et rouge, vous voyez ?  
Alors, autoformation intégrale, autodidaxie totale.              
Après de nombreuses lectures qui n’arrivaient décidément pas à me convaincre,
à l’âge de 12 ou 13 ans, peut-être 14...
la révélation !;  
le seigneur, Jésus Christ et tout le bastringue c’est, en fin de compte,
tous des gentils, enfin presque, qui veulent du bien à tous les hommes.             
Enfin, pas tous.       
Sur toute la terre.         
Enfin, pas partout.                              
Et deviner quand la lumière m’éblouit ?             
A l’écoute de l’album, la bande originale du film,                   
«Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil», de Jean Yanne.    
Les parole sont, bien entendu, aussi signées du père Yanne.        
C'est pas un album, c'est ma bible.                    
Mieux qu’un grand discours, ce sera la première fois, et sans doute la dernière,      
je vous publie le texte du titre «Alléluia Garanti»,                  
ça vaut n’importe qu’elle bonne lecture.                                             

Jésus Christ dit aux apôtres,
Suivez-moi, marchez sur l'eau.
Sans se mouiller les uns les autres,
Les voilà qui suivent aussitôt.
Jésus Christ a donc, c'est comique,
inventé le ski nautique.
Alléluia !
Alléluia !
Jésus Christ dit qu'on m'apporte
Quelques pains, quelques poissons.
Je les multiplie par millions
Et les Hébreux se réconfortent
Jésus Christ a donc, quelle malice
Inventé le self-service.
Alléluia !
Alléluia !
Jésus Christ, dans le silence
Du Jardin des oliviers,
Dit je voudrais m'accuser
De ma désobéissance.
Jésus Christ a donc, c'est unique
Inventé l'autocritique.
Alléluia !

Alléluia !
Jésus Christ dit à ses sbires :
Je suis le sauveur attendu,
Et lorsque vous ne m'aurez plus,
Vous pouvez vous attendre au pire.
Jésus Christ a donc, quel cynisme
Inventé l'après-gaullisme.
Alléluia !
Alléluia !


Je n’ajouterai rien.               
A part qu’en plus des textes si drôles, mais si vrais,            
que la partie composition musicale n’est pas de second choix, loin s‘en faut.   


samedi 3 décembre 2011

Trip Hop Sampler #3 - VA (1996)


GRAND JEU SANS FRONTIÈRE DES BLOGGERS MANGEURS DE DISQUES !!!
Samedi : c'est les emplettes, ramène ce qu'il y a de mieux

C’est les emplettes, ramène ce qu’il y a de mieux…         
Non mais, il ne lisent pas les journaux nos gentils organisateurs ?   
Ils ne regardent pas les infos à la télévision nos G.O. ?                          
Ils marchent dans la rue les yeux fermés, les gars ?  
Mais c’est la crise !!!                       
La grande dépression !                      
Les banques, Joni et autres profiteurs ont réussi la manœuvre, la leur !         
C’est la fin !!!          
Pour nous.                        
Et elle ne date pas d’hier, la crise,                           
que nenni.                                 
Tenez, moi, mes dernières emplettes c’était…                  
C’était…      
Attendez, je vérifie dans la poche de mon pardessus râpé,                         
celui du père de Daniel Guichard que je tiens à remercier de sa bonté,           
je crois que j‘ai gardé le ticket de caisse en souvenir.            
Bingo !                   
Confirmation, ça ne date pas d’hier.          
1996, vous vous rendez compte ? C’est pas malheureux ça ?     
Bon, j’avais fait une folie ce jour là.                    
Un double, je m’étais payé un double album.           
Quand j’y pense, ça me fout la chair de poule; j‘étais vraiment inconscient à l‘époque.  
Ha oui, je me souviens même qu’à la caisse, au moment de régler,            
la caissière m’avait précisé qu’en cas de règlement par chèque,                     
il me serait demandé 3 pièces prouvant mon identité, 3 justificatifs de domicile,         
mes 4 dernières fiches de paye et une attestation de la banque comme quoi          
mon compte était crédité d‘une somme suffisante pour couvrir le règlement de mon achat. 
Elle ne date pas d’hier la crise.
Remarquez, aujourd'hui, c'est plus simple,    
la quasi totalité des français sont interdit de chéquier                  
Mais ce double album, il me le fallait.                     
C‘était vital.       
C’est un album incontournable je pense, un album down tempo.    
Attention, pas de Down Tempo, mais down tempo…                            
C’est subtil, mais je tiens à être précis.                                
Il a été conçu pour les siestes crapuleuses, c‘est certain.                            
Ou plutôt, disque 1, sieste crapuleuse, disque 2, sieste tout court.                   
Un chouette programme quoi !                
Et puisque vous faites vous aussi vos emplettes, en bon vendeur,     
franchement, sans aucune hésitation, je vous le conseille,     
non, je vous l‘impose.                                 
Et puis, un des moyens, et ce n’est pas le seul sans doute, de la combattre cette crise,
n’est-ce pas la gratuité ?          
Je vois que ce dernier argument... hein ? hein..?                     
Enfin, parce que je sais que parmi les blogopotes,           
certains sont pointilleux et me réclament  les tracklists, pour eux, c’est ici que ça se passe.
Vous verrez, que du balaise.  


vendredi 2 décembre 2011

Dancemasters vol.1 - The Twelve Inch Mixes - VA - 1990

GRAND JEU SANS FRONTIÈRE DES BLOGGERS MANGEURS DE DISQUES !!!
Vendredi : Thanks god it's friday, funk et soul à tous les étages.

Aujourd’hui, la grande facilité aurait été de vous balancer,   
sans plus de commentaire, la BO du film «Thanks God it’s Friday»,   
un très bon double album par ailleurs.       
Mais non.         
20 étages, ça vous convient ?       
20 titres plus entrainant les uns que les autres ?       
C’est bientôt les fêtes !                       
Vous appréciez, si j’ai tout compris, le bon disco des années 80 ?           
Vous devriez adorer ces 2 galettes.               
Franchissons ensemble une décennie, pour nous retrouver en 1990.
Ici, pas de chichi, que du lourd.                                 
Une entreprise de déménagement vous dis-je.                   
Même ce qui tend vers de la soul très cool, il faut que ça frappe.                
20 titres, tous descendant direct de la Soul ou de la Funk,.                              
additionnés d'électronique,           
de Hip Hop, de jazz et d'un beat lourd.         
Je vous conseille de commencer par écouter «Move To The Big Band» de Ben Liebrand.     
Facile, c’est le premier titre du premier disque.                          
Vous vous en sortez ?      
Bien.                                            
Après avoir mis les enfants chez votre belle-mère,       
protégé contre les séismes vos fenêtres,                               
prévenu vos voisins qu’il va peut-être, mais c‘est pas certain, y avoir du bruit    
et que s’il ne vous voit pas demain matin,      
qu’ils demandent au gouvernement d’enclencher le plan Orsec,        
sortez la boule à facette,      
montez le potard de votre chaine au ¾,                       
appuyez sur play,                              
inspirez un grand coup et lâchez vous.                               
Laissez passer l’intro qui vous gratouille déjà,                         
et vous verrez, ça fait du bien.                    
Ca détend après coup.      
Enfin, moi, ça me fait du bien.                              
Ca me détend après coup.
Si ce n'est pas votre cas,
ce double étant considéré je crois comme collector,  
vraiment s’il ne vous plait pas,    
gardez le au chaud et offrez le à un ami, 
plus sensible que vous à ce genre de musique…                 
pour Noël par exemple,
vous ferez un heureux.                       


jeudi 1 décembre 2011

Magali Noël - Fais Moi Mal Johnny ! (EP 4 titres) (1956)

GRAND JEU SANS FRONTIÈRE DES BLOGGERS MANGEURS DE DISQUES !!!
Jeudi : Ah, quand jeudi jeudi, un Joni Alidet
Vous l’aurez compris,        
ça m’aurait fait mal de poster un disque de Mr Joni Alidet.        
Celui qui s’est fait sur un faux nom,        
une fausse nationalité,                                  
une fausse histoire                     
et qui ne doit son succès d’aujourd’hui que par une multitude de reprises hier.   
Une valeur sûre.                                         
Surtout pour les banquiers suisses.                   
Ce n’est pas que je ne lui trouve pas certains talents.            
Vocaux surtout.
Mais ça, c’était hier…              
Enfin, avant-hier.                             
Imaginez.                 
En écrivant ce post, j’écoute l’album de Nino Ferrer, «Chez Harry».     
Vous vous rendez bien compte du grand écart intellectuel que je m’inflige quand même ? 
Je sais, ça fait prétentieux.               
Surtout vis-à-vis de tous les fans de Joni.             
Il en a un paquet le gars et, eux, je les aime bien.          
Je voudrais simplement leur demander d’arrêter d’acheter tout ce qui sort sur le Joni;  
qu’ils comprennent bien que c’est eux qui nourrissent la bête.       
Bientôt en vente, les excréments du Sieur, enrobés dans du papier argenté,   
pour pendre aux branches du sapin.       
Qui n'en veut ?         
Et puis, fans de Joni, arrêtez de vous teindre en blond.                       
A pratiquement 70 ballets, c’est plus crédible et, même, un tantinet ridicule.         
Bon, je retourne à du blues, du vrai, le «Blues De La Fin Du Monde».         


mercredi 30 novembre 2011

Peter Gabriel - Passion (1989)

GRAND JEU SANS FRONTIÈRE DES BLOGGERS MANGEURS DE DISQUES !!!
Mercredi : jour des enfants
Aujourd'hui, mercredi; jour des enfants.     
Plutôt que de rechercher désespérément un album pour gamins sur le net,   
j’ai choisi de vous proposer le disque que ma fille,  
alors qu’elle n’avait que 6 ou 7 ans,        
me demandait le soir pour s’endormir; elle l’adorait.            
Allez savoir ce qui se passait dans sa tête à l’écoute de cet album.           
D’autant plus que sur cette galette, certains titres sont plutôt sombres.               
Mais elle l’adorait.                       
Et il était efficace ce disque.                            
Car, très vite, la petite miss sombrait dans de doux rêves.     
Quelle jubilation également de savoir que je n'aurais pas un centime à versé       
à Chantal Goya, Dorothée ou autres chanteuses débiles pour enfants de l'époque.        
La petite miss est aujourd’hui une grande miss de 22 ans.              
Et je crois savoir que cet album fait partie, parmi des tonnes d’autres, de sa discothèque. 
Vous qui avez des enfants en bas âge, essayez, vous verrez bien.         
Surtout que le couché de la progéniture est souvent un moment difficile à passer…           
Non ?          

PS : à tous les ultras cathos, merci de ne pas foutre le feu à mon blog, ça m'arrangerait




lundi 28 novembre 2011

Culture Dance, Vol. 1 - Compilation (1994)




GRAND JEU SANS FRONTIÈRE DES BLOGGERS MANGEURS DE DISQUES !!!
Lundi : l'album le plus craignos, mais ah que je l'aime

Il est vraiment craignos cet album mais, ah! que je l’aime.  
Et bien oui, le disco, c’est craignos.   
Et pourtant.          
Et pourtant il m’arrive très souvent, dans mes playlists,                 
de glisser un petit tube disco entre, par exemple,                                  
«The Magnificent Seven» des Clash          
et «Andy Bassapella» de l’album RE des Mitsouko,          
histoire de plonger ensuite dans un bon petit set Funk.                             
Et puis, pour peu que cette playlist tourne un soir de fête,                             
quel immense plaisir que d’assister à la réaction des convives.   
La gène tout d’abord.        
Que faire ?                                    
La moquerie ensuite.                               
C’est complètement nul, c’est ringard, ça craint.          
Enfin, l’amusement.       
Enfin.                                                                                                       
Les mains commencent à claquer la mesure, les pieds à bouger.   
Puis, les corps se mettent en mouvement,                        
des sourires pointent sur les lèvres,                 
laissant la place aux rires pour rapidement finirent en éclats de rire.             
Et il ne faut pas très longtemps, en règle générale,                   
pour que le refrain soit repris en cœur,                   
hurlé.                                                             
«Aaah Freak out! Le Freak, C'est Chic.                        
Freak out!        
Aaah Freak out! Le Freak, C'est Chic…»                                               

Voilà, il est vraiment craignos mon album mais, ah! que je l’aime...un peu.               
Allez, ne l’oublions pas, la musique c’est, aussi, pour faire la fête.                         


vendredi 25 novembre 2011

Téléfax - Des courbes de choses invisibles (2003)

Téléfax.    
Voilà un groupe…     
Non.                              
Voilà un gars, Franck Valayer, un toulousain faiseur de mélodies, de sons,
bidouillant par ci, bidouillant par là.      
Un expérimentateur.          
La bidouille n’ayant qu’un temps, et le moment devenant sans doute propice,       
il décide de rejoindre Francisco Estevez,          
bassiste du groupe Expérience,             
afin de créer le groupe…       
Non.                                                                                        
Pendant quatre ans,           
ils recrutent Thomas Mery (Guit, Chant), Guilhem Molinié, Cédric Sauvestre,  
Ben Ruffié (Batterie), Mika A., Marielle Martin,          
composent, construisent, jouent, mixent…        

Une longue gestation pour accoucher                     
de 11 opus, mais une seule âme; «Des courbes de choses invisibles».         
Leur musique est expérimentale, leur univers, immatériel.        
Déterminer le style de ce groupe n’est pas évident,                         
il ne rentre pas dans une case.                 
Ou alors, dans plusieurs cases.           
Ce qui est clair pour moi, c’est que ce groupe me transporte,         
voire me téléporte, me téléfaxe.                       
Alors si une petite téléportation vous branche, n’hésitez pas.                           
Enfin, une petite question ne s’adressant qu’aux informaticiens.                            
Le dernier titre de l‘album s‘intitule «0111101011010000»,             
pouvons-nous traduire cette suite binaire en quelque chose de plus compréhensible  
à un individu lambda ?                  
Vous avez deux heures.                      



mercredi 23 novembre 2011

Kenneth Bager - Fragments From A Space Cadet (2006)

Vous faire un long discours sur Kenneth Bager,  
oui, j‘aimerais bien.        
Seulement voilà,          
je ne connais pas grand-chose du bonhomme.    
Pour vous faire une présentation un peu plus poussée,          
j’ai pourtant passé de longs moments sur cet engin équipé d’un écran       
et qui, on ne sait pas par quel miracle,         
vous trouve absolument tout sur tout,                  
comme à la Samaritaine…                   
Sauf quelques infos sur le Bager.                     
Mais, tout de même, je peux vous dire que l’homme est suédois,        
qu’il a débuté sa carrière comme DJ, puis est passé à la composition.         
Et quelles compositions.          
Cet Album, "Fragments From A Space Cadet", c’est un vrai bonheur.   
Musique électro mariée à de l’accordéon,       
du violon joué par Monsieur Jean-Luc Ponty,            
enrobée de merveilleux chants de Julee Cruise ou Camilla Munck,      
voire accompagnée d'une guitare façon Ry Cooder interprétant la BO de Paris, Texas…
Bref, l’exemple type d’une œuvre hyper originale.      
Kenneth Bager nous entraine dans son univers.     
Et cet univers est tellement étonnant que,                      
à chaque fois que j’écoute cet album,              
je retrouve cette sensation d’enfant                       
qui vient d’apercevoir le jouet magnifique dont il rêve,       
exposé dans la vitrine du grand magasin. 



lundi 21 novembre 2011

David A. Stewart - "Lily Was Here" (1989)

Evoquer le nom de David A. Stewart, en règle générale,    
laisse l‘interlocuteur perplexe.            
Mieux vaut évoquer le nom d’Eurythmics ou de sa muse de l‘époque,   
Annie Lennox , tout le monde connait.       
Et pourtant, même si Annie Lennox est bourrée de talent,      
Eurythmics n’aurait sans doute jamais connu le succès qu’il a vécu sans David A. Stewart.  
Car le bonhomme est un sacré musicien,        
compositeur et producteur.            
Mais revenons à nos moutons, l’album «Lily Was Here».          
Nous sommes en 1989 et Eurythmics est sur le point de se séparer.        
David A. Stewart fonde le groupe «The Spiritual Cowboys»        
et Annie Lennox commence une carrière solo.            
Le premier projet musical solo de David A. Stewart est la BO d’un film Néerlandais,    
«Lily Was Here».          
Et, les années 80 marquant le retour en force d‘un instrument,     
le saxophone,        
Davis A. Stewart fait appel à une praticienne de talent de cet instrument,     
Candy Dulfer.          
Et du talent, la miss en a à revendre.    
Fille de saxophoniste,          
elle a débuté sa carrière à l’âge de 12 ans,            
joué pour Madonna, Prince, Pink Floyd,          
Van Morrison,               
participé à plusieurs festivals de jazz, même si, pour le coup,               
n‘est pas très appréciée des jazzmen qui la trouve trop «lisse».       
On trouve également, sur cet album,         
une apparition de la miss Lennox          
sur le titre «Here Comes The Rain Again»,
enregistré 6 ans auparavant pour l'album d'Eurythmics "Touch" qui,         
avec le titre «Lily Was Here», rencontra un certain succès à l‘époque.   
Cet album étant une B.O.,          
je conseille fortement une écoute intégrale de celui-ci         
pour profiter pleinement de son «histoire».      


mardi 15 novembre 2011

David Bowie - "1.Outside" (1995)

Bon,             
je ne vais pas user mes doigts et mon clavier                  
pour vous faire la bio du Sieur David Bowie,         
je pense que tout le monde la connait.                                     
Mais je ne peux pas faire un blog sur la musique    
sans présenter cet album dudit monsieur.                      
Parce qu’il est particulier cet album.                 
Particulier parce qu’il marque, à l’époque,            
le retour de David Bowie.           
Le retour d'un Grand David Bowie.         
Particulier, parce que Mister Bowie retrouve son acolyte des débuts,       
Brian Eno.                  
Particulier parce que cet album,     
c’est une histoire avec un personnage, Nathan Adler.    
Particulier, parce que ce personnage est un détective paumé.         
Particulier car ce détective enquête sur une nouvelle forme d’art : l’Art Crime.  
Particulier car son enquête porte sur une jeune fille  de 14 ans,    
dernière victime de cet art ,    
Baby Grace Blue.          
Particulier car l’ami Bowie nous entraine dans une histoire de dingues, 
composée et interprétée d’une manière tout aussi dingue.    
Particulier parce qu’à la fois pop et électro,      
mais ou l’on peut entendre également des sonorités jazzy, voire carrément indus.    
Particulier, parce que je n’ai jamais vu quelqu’un rester tiède face à cette galette :    
soit on déteste, soit on adore.    
Bref,          
vous aurez compris dans quel camp je me situe :  
J’adore.       




mercredi 12 octobre 2011

Encore des vacances !

Salut mes amis,            
Et oui, vous allez penser que j'abuse,                               
mais je ferme à nouveau la boutique pour 15 jours.        
Je vais encore prendre du retard...         
A bientôt et portez vous bien !           
MaN                    

dimanche 9 octobre 2011

Yello - "Solid Pleasure" (1980) 2005 Remastered Edition

Je sais bien que pour certaines, lorsque leur prince charmant les enserre,     
c’est la couleur rose qui prédomine.         
Et bien moi, parfois, je vois la vie en jaune.               
A chacun son truc.            
Etrange mais agréable perception de la vie,                       
qui m’apparue pour la première fois en 1980 en prenant un peu de "Solid Pleasure",   
je le confesse.                 
Mais c’est la faute à Dieter Meier, Carlos Perón et Boris Blank,                    
trois dealers suisses de jaune.                               
Yello, comme nom de code, c‘est pas bête pour fourguer du jaune.            
Carlos Perón quitte le trio en 1983,                
et puis c’est l’engrenage, la course folle...
Badaboum !                          
Une quinzaine d’album, des tonnes de single,                              
sans compter les éditions remasterisées et compilations diverses.           
Et encore aujourd'hui, on trouve du jaune partout.        
Dans des films, des pubs, des jeux vidéo et même dans les Simpsons.           
Si, si.            
Et bien, malgré ce trop plein, j’en veux encore et encore.                  
Je vais être sympa, je vous propose un "Solid Pleasure", là, maintenant.   
Mais bon, discret, je compte sur vous !         
Vous verrez, le jaune, c'est... c'est...          
Vous verrez.                      
Bon, quitte à être généreux… la version remasterisée de 2005,              
proposée avec 5 morceaux supplémentaires,           
dont "I.T. Splash" leur premier succès de 1979,                                        
vous préférez ? Oui ? Non ?               
Allez, vendu.