mercredi 27 juillet 2011

Troublemakers - Doubts & Convictions (2001)

Troublemakers.        
Une triplette… éléctro… de Marseille…        
Vous voyez ?            
Une forte ambiance éléctrojazzyfunkytriphoppop.             
Bref, tout un programme.            
Et ce n’est rien de le dire, car le groupe aime le cinéma.        
Il parsème d’ailleurs, ça et là, au fil de ses morceaux,     
des extraits de dialogue de films.                 
Je vous laisse découvrir et deviner.     
Personnellement, j’ai du mal…                    
«Doubts & Convictions» est un album qui ne se zappe pas.          
Il s’écoute un jour de calme, de détente, de je ne fais rien.  
Cool, quoi.              





East - 13 Tzameti (2006)

East…               
Ou plutôt.., Arnaud Taillefer.          
Un de la triplette Troublemakers, groupe électro, de Marseille...           
Vous voyez ?             
Bref, c‘est lui, Arnaud Taillefer, qui a composé la bande originale du film
«13 Tzameti».     
Un film de Gela Babluani, souvent mal perçu par la critique,         
qui pourtant fut récompensé à la Mostra de Venise et                                 
au Festival du film de Sundance.    
Allez comprendre, mon brave Monsieur.        
N’ayant pas vu le film, je ne me permettrai pas d’apporter un jugement.         
Mais revenons au sujet, l’album proposé : «13 Tzameti».            
Plus qu'une B.O., cet album offre également des titres non retenus pour le film,      
et le style est un savant mélange de… styles.       
De l’électro, bien sûr, mais aussi du rock psychédélique, du jazz,           
des sonorités orientales, Satie, aussi, peut-être…     
Jusqu’à des titres beaucoup plus rythmés, limite Funky. 
Cet album est un très beau scénario, très bien ficelé.                    
Il s’écoute si facilement...           
Mieux, il s’imagine.       
Et j’avoue que par ces températures hivernales, bien au chaud, je l’imagine souvent.   
Ah oui, au fait, Tzameti veut dire 13 en Géorgien.         


lundi 18 juillet 2011

US3 - Hand On The Torch (1993)

C’est l’été.
Je veux dire, avec beaucoup d’imagination j’arrive à soupçonner     
que l’on doit être, peut-être… même pas certain.., en été.    
Remarquez, avec un bon pull, on finit par avoir chaud.            
Pour peu qu’on dispose d’une bonne cheminée.      
Avec une bonne flambée, on y est en été.     
Ne disposant pas de cet élément si chaleureux, je me contenterais d’un bon pull.
Mais rien n’y fait, ça caille !       
Allez, un peu de musique, histoire de.               
Mais quel froid !                 
Quoique.        
Petite chaleur qui remonte le long de la colonne vertébrale.        
Ah oui, il fait presque bon.          
Mais, il fait bon !          
Presque trop chaud.                             
Je quitte le pull.                     
25°.            
Incroyable, il n’y a plus de saison mon pôv’ monsieur !        
Y a pas 5 minutes, il faisait 15°.       
La faute à qui ? Hein ?           
La faute à US3, mon brave monsieur.    
Un vrais radiateur cette galette.                 
30°.             
US3         
Un mariage.                        
Le jazz et le Rap.    
La noce à eu lieu à Londres, en 1991.         
Les témoins de la cérémonie sont Geoff Wilkinson et Mel Simpson pour le Rap          
et le label Blue Note pour le jazz.         
Reconnaissons que le mariage était quand même un peu forcé, même si au final,        
les deux parties doivent, je pense, trouver leur compte.             
C’est que le Geoff et le Mel utilisaient de nombreux samples de morceaux de jazz,     
tous issus du label Blue Note, dans leurs propres titres.                      
Blue Note leur proposa la botte et, comme ils allaient être de la même famille,          
d’oublier le pillage de leurs biens.                          
Leur premier enfant, ils l’ont eu en 1993, et c’est le bébé proposé aujourd’hui.        
Il se nomme «Hand On The Torch».          
Pour que l’accouchement se passe dans des conditions idéales,                       
il firent appel à quelques experts des deux spécialités, le jazz et le rap.     
Bien leur en prit, le résultat est parfait.         
Un beau bébé. Un très, très beau bébé. Métisse.             
Un belle preuve que la diversité…        
Après «Hand On The Torch», ils eurent, comme dans toutes les jolies histoires,      
de nombreux enfants et, à ce jour, l’idylle se poursuit …          
To be continued, donc.           
Simple avertissement, écouter «Hand On The Torch» c’est l’adopter.       
Vous sentez vous prêt a assumer une telle charge ?                




vendredi 15 juillet 2011

Raymond Lefèvre - BO Gendarme de St Tropez (1964 - 1982)

Je jubile déjà de la tête que certains vont faire en voyant, justement,   
la tête du père de Funès en gendarme sur mon blog.     
Cependant, même si le fufu m’a bien fait rire, ce n’est pas sa personne qui m’intéresse aujourd’hui.
Mais plutôt celle du compositeur des BO des films de Jean Giraud qui promotionnaient
la gendarmerie ainsi qu’un village du Sud de la France qui n’en avait plus vraiment besoin,
je veux parler de Raymond Lefèvre.        
Le premier film de cette longue, très longue (beaucoup trop longue) saga sortit en 1964,  
le dernier en 1982.    
Raymond Lefèvre en fut le compositeur de bout en bout.                  
Il fut, d’ailleurs, le compositeur de tous les films de Jean Giraud.   
Compositeur, arrangeur, chef d’orchestre,         
le bonhomme a eu une carrière plus qu’impressionnante.       
En ce qui concerne cet album,        
St Tropez, additionné d’une forte influence de la fin des années 60 ainsi que des années 70, plus l’été, vous voyez à peu près ce que cela peut donner.  
Un seul exemple : «Douliou Douliou St Tropez».      
Y a pas à tortiller du cul pour chier droit (maxime de mon arrière grand-mère),    
le père Lefèvre était un bon.       
(En 192, mais d'une bonne qualité d'écoute)      





jeudi 14 juillet 2011

Hubert-Félix Thiéfaine - Autorisation de délirer (1979)

C’est qu’il a besoin d’entendre des textes en français, le jeune.             
Ca fait un moment qu’il écoute de la zique anglo-saxonne, le jeune.            
Ca le gratouille, voire, ça lui chatouille les tympans.        
Faut qu’il mette du «french material» entre le marteau et l’enclume, le jeune.        
Et, comme par hasard, un pote lui présente un vinyle français.          
Oui, français Môôôssieur !             
Sur le coup, il fût d’abord plié en deux en voyant la pochette, le jeune,        
puis mort de rire en lisant le nom de l’artiste ;          
Hubert Félix Thiéfaine,         
ça ne s’invente pas.     
Doit pas être triste le bonhomme, se dit-il.                           
A l’écoute de l’OVNI, confirmation, il n’est pas triste.      
Quoi que, l’humour est sombre, très sombre. Noir, quoi.          
Mais, la période aidant, sans doute, ce scepticisme, il le partage avec le Hubert, le jeune. 
Et puis, très vite, le bonhomme devint un incontournable pour le jeune.         
Il ne pouvait plus s’en passer.        
Les compos, les compositions de HFT !       
Les textes, les textes de HFT !    
Complexes, pleins de références. A lire, relire.           
Et puis…. Alligators 427.       
Il en voulait du texte français, le jeune, et bien, il en a !      
Il est servi.        



mercredi 13 juillet 2011

DAG - Righteous (1994)

Un peu de Funk, ok ?            
Du Funk; mais post-90.                
Limite, parfois, alternatif.                   
DAG, vous connaissez ?    
Si vous appréciez le Funk, vous devriez !          
Américains, les membres de DAG sont Bobby Patterson à la basse et au chant,     
Brian Denis à la guitare, Kenny Soule à la batterie et Doug Jervey aux claviers.          
Tous des pointures dans le genre.                        
Sur cet album, «Righteous», leur premier, ils se sont entourés de nombreux musicos, 
tous aussi bons les uns que les autres comme, par exemple,      
Roger Hawkins batteur percussionniste qui a déjà bossé avec Aretha Franklin,   
Steve Winwood, j’en passe et des meilleurs.   
Personnellement, le titre «Even So» me tue à chaque écoute…        
N’hésitez pas à apporter vos commentaires.                            
Ce groupe n’étant super connu, vos avis m’intéressent.                           





mardi 12 juillet 2011

Xavier Cugat - The Best Of Cugat (1961)

C’est l’été ! Alors je veux vous proposer un disque d’été.   
Un bon best of de Xavier Cugat me paraissant très à même d’illustrer cette saison,  
je vous l’offre.     
Xavier Cugat est catalan, natif de Girona, et poussa son premier cri en 1900.    
Très jeune, à l’age de 4 ans, il débarque avec ses parents à Cuba  
Très doué pour la musique, particulièrement le violon, Xavier Cugat devient premier violon  de l’Orchestre Symphonique de la Havane :il a 12 ans.      
A 18 ans, arrivée de Cugat aux Etas-Unis.      
Après de nombreux périples musicaux et autres boulots, Cugat, à partir de la fin des années  20, rencontre enfin le succès.       
Il travaille pour les plus grands tels Charlie Chaplin, Rudolph Valentino, Lalo Shifrin, etc. 
C’est lui, par exemple, qui fit connaitre la belle Rita Hayworth en l’engageant comme   danseuse.      
La petite n’a, alors, que 13 ans, et s’appelle encore Margarita Carmen Cansino.    
Il excelle dans un style : la rumba.     
Xavier Cugat décède en 1990 à Barcelone après une carrière phénoménale.   
L’album proposé possède de nombreux titres interprétés par Le "Cugi" et              
son orchestre qui valent le détours…    
Faites moi confiance.    



Flash and the Pan - Lights in the Night (1980)

Quel groupe peut incarner les années 80 mieux que Flash and the Pan ?  
Par leur éclectisme, aucun.                
Leur musique est tour à tour, rock, pop, reggae, prog, électro, minimaliste…       
Vous en conviendrez, un savant mixe de ce qu‘il se faisait avant           
et de ce qui va suivre.., ils sont New Wave.       
Australien, Flash and the Pan est composé de Harry Vanda et George Young, tous deux   guitaristes et issus du Groupe The Easybeats, groupe fondé en 1964.          
Le duo n’a jamais atteint des sommets de notoriété, ce que je déplore à chaque fois que  j’écoute un de leurs albums.         
Un de leurs titres, «Walking in the Rain», paru sur l‘album précédant celui proposé, 
connu cependant un franc succès lorsque Grace Jones le repris, en 1981, sur l’album   «Nightclubbing».        
Il reprend vie à nouveau aujourd’hui grâce à la pub d’un véhicule de la marque au lion.    
Personnellement, depuis la sortie de cet album, «Light in the Night»,         
les deux compères reviennent inexorablement me titiller les conduits auditifs.     
Et, aujourd’hui encore, je les trouve toujours aussi excellents.        
En gros, je vous les conseille.           


samedi 9 juillet 2011

HF - Feeling (2008)

HF, Haute Fidélité ? Non, Hélène Félixe.        
Mais cette abréviation pourrait désigner haute fidélité tant la minette a du talent.          
Composition, basse, batterie, guitare, piano , chant et programmation, elle fait tout.            
Française, originaire de Valence mais parisienne de cœur,           
mam’zelle Félixe nous propose ici son troisième album.   
Le premier, réalisé avec Luc Parera était d’une facture très électro.            
Avec son deuxième opus, «Keep the face», elle prend le chemin de la   Soul/Funk,                     
et, enfin, «Feeling», vient confirmer cette orientation.           
Orientation judicieuse, et qu’elle fait bien de prendre tellement elle excelle dans ce style : la Soul.    
Prenez le temps de l'écouter et vous comprendrez. Enfin, je pense...  


vendredi 8 juillet 2011

Patti Smith - Covers the Rolling Stones (2007)

Je ne vais pas en faire des tonnes sur cet album.      
Et pour cause, je ne sais pas exactement d’où il provient.        
Officiel, compile «homemade» ???         
Toujours est-il que Madame Smith faisant partie de mon panthéon musical,     
il m’était impossible de ne pas vous le proposer.     
Il s’agit de lives, enregistrés avant 1977 si mes souvenirs sont bons.        
Tous les morceaux proposés ne sont pas que des covers des Stones.      
On retrouve, par exemple, «Like a Rolling Stones» de Dylan       
(peut-être même en duo avec Dylan).         
Certes, il y a un rapport.      
Et le dernier track, de pratiquement 12 minutes,qui est un medley de la grande Patti, fusionnant «Bo Diddley / Funky Good Time / Living In America / Not Fade Away»…
Tout un programme !           
Le tout proposé en 320, donc, pourquoi se priver ?         






jeudi 7 juillet 2011

Roxy Music - Manifesto (1979)

Nous voilà en 1979.   
Le gamin n’en est plus vraiment un.   
Trois poils qui se courent après au menton, un début de moustache ridicule.   
Un homme, quoi !    

C’est qu’elle débaroulait la Simca 1100 de son pote : 143 km/h, à fond.    
Bon, ils étaient 6 dedans.    
6, et le volume du radiocassette, autoreverse s’il vous plait,     
à faire péter les carreaux du carrosse.      
Cela faisait un moment qu’il avait décroché le gamin plus vraiment gamin.    
La conversation ? Evaporée.       
La route ? mais, quelle route ?                
Bien trop concentré sur ce qui sortait des portières avant et arrière,         
le gamin à moustaches.            
«Pop anglaise ?         
Oui, pop anglaise. Ou alors…           
New wave ?         
Aussi. Ouais. Bien qu’il y a des passages presque…        
Jazzy ?        
Non ?                   
Un peu, si ?                   
Oui, hein ?        
Soul music ?                                
Ouais, aussi…                    
Mais que c’est bien !   
Que c’est bon !     
Et cette voix, limite dissonante.                    
Très crooner…        
Et cette ligne de basse !»             
L’épingle attaquée le pied au plancher le sortit de sa béatitude.         
Et les premiers mots qui atteignirent ses lèvres furent :             
«c’est qui ce groupe ?»                  
«Quoi ?»       
«C’est qui ce groupe ?»               
«Quoi ?»              
«Mais, baisse le volume !»                
«Bon, c’est qui ce groupe ?»         
«La classe, hein ? C‘est Roxy Music, l‘album «Manifesto»           
La classe, oui.                  
La grande classe.                
La très grande même.                    
La grande claque surtout.